La fiscalité des véhicules électriques est un levier puissant utilisé par l’État français pour atteindre ses objectifs liés à la transition écologique de la mobilité. De nombreux items fiscaux sont en effet utilisés pour favoriser l’émergence et la démocratisation de la mobilité électrique.
En tant que chef de parc ou dirigeant d’entreprise, la fiscalité liée à l’usage des véhicules de fonction ou des flottes de fourgon utilitaires par votre société est souvent complexe. La transition énergétique ainsi que les modifications des règles fiscales d’une année à l’autre obligent à rester informé. Avec les bonnes informations, vous pourrez faire évoluer votre stratégie de mobilité afin de réduire vos TCO tout en garantissant une qualité opérationnelle optimale à vos salariés.
Qu’il s’agisse des incitations comme des malus, nous vous expliquons tout ce qu’il faut connaître sur la fiscalité des véhicules électriques en 2023.
Sommaire:
En 2023, le bonus écologique destiné aux professionnels a connu quelques modifications :
N’hésitez pas à en savoir plus avec notre page dédiée au bonus écologique
Bon à savoir sur le bonus écologique :
Lorsque l’on parle de prix d’achat, il s’agit du prix TTC remises déduites. Les frais d’immatriculation ne sont pas inclus dans le prix d’achat.
Véhicules 100 % électriques | Montant du bonus écologique Professionnel |
VP avec prix achat ≤ à 47 000 € TTC | 3 000€ |
VP avec prix achat > à 47 000 € TTC | 0€ |
Véhicule Utilitaire - VU | 4 000€ |
Véhicule d'Occasion - VO | 0€ |
L’objectif de la prime à la conversion est de favoriser le remplacement d’anciens véhicules thermiques par des véhicules plus respectueux de l’environnement.
Votre entreprise peut bénéficier d’une incitation fiscale lors de l’acquisition ou la location d’un véhicule électrique neuf ou d’occasion en échange de la mise au rebut d’un ancien véhicule essence ou diesel.
Plusieurs conditions sont à respecter en 2023 pour obtenir la prime à la conversion en tant que professionnel :
Le montant maximal de la prime à la conversion pour les VP électriques est porté à 2 500 € pour les professionnels en 2023.
Le montant maximal de la prime à la conversion pour les VU électriques est porté à 9 000 € pour les professionnels en 2023.
Véhicules 100 % électriques | Montant Prime à la Conversion Professionnel |
VP avec prix achat inférieur ou égal à 47 000 € TTC | 2 500 € |
VP avec prix achat supérieur à 47 000 € TTC | 0 € |
VU classe I (< 1 305 kg*) | 5 000 € |
VU classe II (< 1 760 kg*) | 7 000 € |
VU classe III (> 1 760 kg*) | 9 000 € |
*La masse de référence du véhicule correspond à la masse en ordre de marche. Vous trouverez la valeur sur la carte grise à la lettre G.
Depuis le 1er janvier 2023, si vous êtes éligible à la prime à la conversion, celle-ci peut être augmentée de 1 000 € si vous pouvez justifier en tant que professionnel que votre société est située dans un ZFE-m.
Si l’agglomération dont fait partie la ZFE octroie elle aussi des aides fiscales aux professionnels, le montant de ces aides est majoré dans la limite de 2 000 euros. Vous pouvez donc bénéficier potentiellement de 3 000 € d’aides en plus de la subvention régionale.
Exemple : dans le cadre de sa ZFE, la Métropole de Grenoble octroie une aide de 3 000 € si vous êtes éligibles à la prime à la conversion et que vous achetez un utilitaire électrique de moins de 2,4 tonnes. Dans ce cas de figure, vous aurez également droit à une surprime ZFE de 3 000 € de la part de l’État français.
Achat d’un Renault Kangoo ZE KANGOO VAN E-TECH 100 % ÉLECTRIQUE grand confort EV45 11 kW et mise au rebut d’un Kangoo 1,5 Dci de 2010:
Total des subventions = 15 000€ !
En tant que professionnel, vous pouvez également bénéficier depuis le 1er janvier 2023 d’un prêt à taux zéro (PTZ) pour financer l’achat ou la location d’un véhicule électrique.
Ci-dessous les principales conditions pour pouvoir prétendre à un PTZ en tant que professionnel :
N’hésitez pas à en savoir plus avec notre page dédiée à la Prime à la conversion
En tant qu’entreprise, vous pouvez bénéficier en plus des aides gouvernementales, en fonction de la ville où vous résidez, d’aides supplémentaires octroyées par votre région, votre département ou votre agglomération.
Toutes les collectivités locales ne sont pas aussi généreuses, mais dans certains cas, comme la Métropole du Grand Paris ou la Métropole grenobloise par exemple ; les aides peuvent atteindre plus milliers d’euros. De quoi améliorer sensiblement le TCO de votre flotte de véhicules électriques.
N’hésitez pas à en savoir plus avec notre page dédiée aux aides régionales.
Le malus écologique est basé sur les émissions de CO2 de chaque véhicule neuf en France. Chaque année, le barème est de plus en plus sévère, afin de favoriser l’achat de véhicule de moins en moins émetteur de CO2.
En 2023, le malus est appliqué dès 123 g de CO2, contre 128 g en 2022. Le malus est de 50 € pour un véhicule émettant 123 g de CO2, la dernière tranche est de 50 000 € de malus pour un véhicule émettant plus de 225 g de CO2.
À titre d’exemple, pour l’achat d’un Peugeot 5008 Essence GT 130 EAT8, vous devrez vous acquitter lors de l’immatriculation d’un malus de 1 504 €.
En 2023, chaque véhicule ayant un poids supérieur à 1 800 kg se voit infliger un malus de 10 € par kilo supplémentaire.
Les véhicules 100 % électriques ne sont pas concernés, ainsi que les fourgons utilitaires ou les véhicules de société de type CTTE.
Les véhicules hybrides rechargeables sont également exemptés de cette taxe seulement si leur autonomie électrique en ville dépasse 50 km.
Masse en ordre de marche | Montant du malus |
1 800 kg | 0 € |
1 801 kg | 10 € |
1 850 kg | 500 € |
1 900 kg | 1 000 € |
2 000 kg | 2 000 € |
Depuis 2017, la Loi de finances prévoit un plafond de déductibilité des amortissements liés aux véhicules de sociétés, qui varient pour partie en fonction du CO2 émis. En 2023, le barème reste inchangé, nous allons cependant voir ensemble les spécificités et les avantages liés aux véhicules électriques.
Les véhicules, VP ou VU, acquis ou loués par les sociétés, sont soumis à un retraitement comptable. En effet, du fait de la dépréciation liée à l’usure des véhicules, ceux-ci sont considérés comme des immobilisations dont l’amortissement peut être déduit du revenu imposable de la société.
Cependant, comme évoqué plus haut, l’État a instauré la notion d’amortissements non déductibles. Les amortissements sont en effet soumis à un plafond, au-delà duquel les montants sont à réintégrer et à soumettre à l’I.S. Attention, seuls les véhicules particuliers sont concernés par ce plafond. Les véhicules utilitaires bénéficient d’un avantage fiscal, les loyers en cas de LOA ou LLD sont entièrement déductibles du résultat imposable.
Pour les véhicules particuliers donc, le plafond du montant déductible dépend de plusieurs facteurs :
Date d’acquisition (par la société ou le loueur) | Plafond 9 900 € | Plafond 18 300 € | Plafond 20 300 € | Plafond 30 000 € |
Depuis le 01/01/2021 | > 160 g CO2 /km | ≥ 50 g/km ≤ 160 g CO2 /km | ≥ 20 g/km < 50 g CO2 /km | < 20 g CO2 /km |
Comme le démontre le tableau ci-dessous, dans le cadre de l’achat d’un véhicule électrique, le plafond d’amortissement déductible se situe à 30 000 €.
Les AND de la flotte d’une société peuvent très vite représenter des frais importants. Il est important de comprendre cette notion ainsi que l’avantage fiscal que pourrait représenter le passage à l’électrique pour une partie ou la totalité de votre flotte.
Depuis 2021, il est également possible d’amortir différent le véhicule et la batterie. Ce qui est très intéressant, car les batteries lithium-ion actuelles peuvent représenter entre 20 % et 30 % du prix final en fonction des modèles !
Pour cela, il suffit de demander lors de l’achat du véhicule, que le prix de la batterie soit impérativement spécifié sur la facture. Grâce à cela, il vous sera possible d’amortir 100 % du montant de la batterie, car celle-ci est considérée comme un équipement, et le reste du véhicule selon la règle des 30 000 € de plafond.
Dans le cadre d’une location, c’est le loueur qui fixe la durée d’amortissement. Le plus fréquemment, celle-ci est de 5 ans, soit 60 mois.
Le cout d’acquisition du véhicule est composé des éléments ci-dessous :
Prix d’achat + Montant des options — Remises
Les frais d’immatriculation ne sont pas pris en compte.
N.B. Le montant du bonus écologique ou d’une éventuelle prime à la conversion n’est pas à retraiter du prix d’acquisition.
Exemple de calcul d’AND pour l’achat d’une Tesla Model 3 :
Base d’amortissement = 44 990 – 14 520 = 30 420 €
Montant à réintégrer = 30 420 – 30 000 = 420 €
Une fois déduit du montant d’acquisition la batterie, qui sera amortie à 100 % à part, le reste du véhicule est légèrement au-dessus du plafond des 30 000 €, il faudra réintégrer la somme de 420 € pour la Tesla Model 3 Propulsion.
Exemple de calcul d’AND pour l’achat d’un Peugeot 5008 Essence GT PureTech 130 EAT8 :
Base d’amortissement = 45 870 – 9 174 = 36 696 €
Montant à réintégrer = 36 696 – 18 300 = 18 396 €
Compte tenu des émissions de CO2 de ce modèle, le plafond d’amortissement sera uniquement de 18 300 €. Celui-ci est donc largement dépassé. Il faudra de fait réintégrer 18 396 € pour le 5008.
Tous les ans, les sociétés doivent payer une taxe sur les véhicules qu’elles possèdent. Jusqu’à fin 2022, cette taxe s’appelait la « TVS ». Depuis le 1er janvier 2023, elle est remplacée par la TAVS, qui rassemble deux taxes différentes ; la taxe annuelle sur les émissions de CO2 et la taxe annuelle sur les émissions de polluants atmosphériques. En dehors de ces changements, le reste est identique à la TVS. Sont concernés uniquement les VP ou véhicules destinés au transport de personnes.
Les véhicules 100 % électriques sont exonérés de ceux deux taxes. Il est cependant intéressant de connaître la méthode de calcul, afin de pouvoir comparer le cout de détention ou TCO d’un véhicule de société électrique en comparaison d’un modèle équivalent thermique. Nous allons donc voir ensemble ci-dessous comment connaître la TAVS d’un véhicule thermique.
Toutes les entreprises domiciliées en France et qui utilisent ou possèdent des VP.
Tous les véhicules d’entreprises considérés comme des VP. Ainsi, les véhicules de fonction ou de direction sont soumis à la TAVS. Même si les véhicules sont utilisés potentiellement en dehors du cadre professionnel par les salariés, ceux-ci restent soumis à la TAVS.
Que les véhicules soient immatriculés au nom de la société ou en location, l’entreprise reste redevable de la TAVS. Seulement dans le cas d’une location de moins de 30 jours, la TAVS n’est pas prise en compte.
Le calcul est réalisé au prorata de la détention du véhicule, par trimestre. Dans le cadre d’une location par exemple, si vous gardez le véhicule moins de 30 jours consécutifs, vous êtes exempté de TAVS. Si vous louez entre 30 et 90 jours consécutifs, vous serez assujettie à la TAVS sur 1 trimestre. Si le contrat de location dure entre 90 et 180 jours consécutifs, la TAVS sera calculée sur 2 trimestres, etc.. Ci-dessous, un tableau récapitulatif :
Durée de la location | Méthode de calcul de la TAVS |
Contrat inférieur à 30 jours consécutifs | Non soumis à la TAVS |
Contrat entre 30 et 90 jours consécutifs | TAVS due sur 1 trimestre |
Contrat entre 90 et 180 jours consécutifs | TAVS due sur 2 trimestres |
Contrat entre 180 et 270 jours consécutifs | TAVS due sur 3 trimestres |
Contrat entre 270 et 360 jours consécutifs | TAVS due sur 4 trimestres |
Exemple 1 :
Vous louez tous les mois pendant 7 jours consécutifs un véhicule. Sur l’année complète, cela représente 84 jours de location. Vous n’êtes pas assujettie à la TAVS car vous n’avez jamais dépassé les 30 jours consécutifs.
Exemple 2 :
Vous louez du 15/01 au 15/12 de la même année un véhicule particulier pour l’un de vos salariés. Cela représente 330 jours consécutifs de location. Vous paierez la TAVS sur 4 trimestres.
Exemple 3 :
Vous louez en moyenne durée du 10/03 au 21/09 un véhicule. Cela représente 181 jours consécutifs. Vous serez taxé pour ce véhicule sur une période de 3 trimestres.
Elle est appliquée pour tous les véhicules. Les modèles 100 % électriques émettant 0 gr de CO2 à l’usage, la taxe est équivalente à 0 euro. Trois catégories de tarif existent actuellement :
Pour cette taxe, il faut prendre en compte le type de carburant utilisé par le véhicule ainsi que son année d’immatriculation.
Ici encore, l’exonération des véhicules 100 % électriques s’explique du fait qu’aucune combustion n’est nécessaire durant leur fonctionnement. De fait, il n’existe pas d’émission de polluant lors de l’usage (les particules issues des freins ou des pneumatiques ne sont pas prises en compte par cette taxe).
Tarif taxe annuelle émission de polluants atmosphériques
Année de mise en circulation | Essence et assimilé | Diesel (gazole) et assimilé | Electrique |
Jusqu’au 31 décembre 2000 | 70 € | 600 € | 0€ |
De 2001 à 2005 | 45 € | 400 € | 0€ |
De 2006 à 2010 | 45 € | 300 € | 0€ |
De 2011 à 2014 | 45 € | 100 € | 0€ |
À partir de 2015 | 20 € | 40 € | 0€ |
Reprenons encore une fois l’exemple de notre Peugeot 5008 Essence GT PureTech 130 EAT8. Immatriculé le 1er janvier 2023, nous allons calculer ensemble les différentes taxes que vous aurez à payer pour une utilisation sur l’ensemble de l’année 2023.
Ce modèle émet 151 gr de CO2 d’après le cycle WLTP.
Pour ce qui est de la Taxe annuelle sur les émissions de CO2, le montant à payer sera donc de 664 €.
Concernant la Taxe annuelle sur les émissions de polluants atmosphériques, il s’agit d’un modèle essence immatriculé en 2023, le montant sera donc de 20 €.
Le cout total de la TAVS pour ce modèle sera donc de 664 € + 20 € = 684 €
Si vous louez ce véhicule sur 4 ans, cela représentera 2 736 € à prendre en compte dans votre budget mobilité, soit 57 € par mois.
Ici encore, la fiscalité est plus avantageuse pour les véhicules électriques. Dans le cadre de l’utilisation d’un véhicule électrique par une société assujettie à la TVA, celle-ci peut récupérer 100 % de la TVA liée aux frais d’installation des bornes de recharge.
De plus, qu’il s’agisse d’un VP ou d’un VU, la TVA liée à la consommation en électricité du véhicule est également récupérable à 100 %.
Pour rappel, sur l’essence et le diesel, la TVA n’est récupérable qu’à 80 % pour les VP, et 100 % pour les VU.
Le prix du certificat d’immatriculation, anciennement appelé Carte Grise, d’un véhicule neuf, est constitué d’un certain nombre de taxes :
Dans le cadre d’un véhicule 100 % électrique, seules la taxe fixe de 11 € et la redevance pour l’acheminement sont dues. De fait, le certificat d’immatriculation coutera 13,76 €.
Exemple de frais d’immatriculation :
Si vous achetez une Tesla Model 3, le certificat d’immatriculation vous coutera 13,76 €, peu importe votre département de résidence.
Si vous achetez un Peugeot 5008 Essence GT PureTech 130 EAT8, le certificat d’immatriculation vous coutera 314,76 € si vous habitez par exemple dans l’Ain (01), 321,76 € si vous habitez dans le Gard (30) ou encore 349,76 € si vous habitez dans la Marne (51).
Les avantages en nature ou plus communément appelés AEN sont définis par l’URSSAF comme « des biens ou des services fournis aux salariés de l’entreprise gratuitement par l’employeur ou moyennant une participation inférieure à leur valeur réelle. » Ainsi, les salariés réalisent des économies de frais qu’ils auraient dû normalement avoir à leur charge. Cet avantage consenti par la société est soumis à cotisations.
La mise à disposition d’un véhicule de fonction électrique est donc considérée comme un avantage en nature, ainsi que, le cas échéant, l’installation d’une borne de recharge au domicile du salarié aux frais de l’employeur.
Cependant, dans l’optique de favoriser la transition énergétique des flottes d’entreprises vers des motorisations électriques, l’État français a mis en place des dispositions favorables aux véhicules électriques en ce qui concerne les AEN.
Après quelques modifications publiées au bulletin officiel en décembre 2022, les nouvelles dispositions sont applicables pour tous les véhicules électriques mis à disposition par un employeur à ses salariés entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2024.
Concernant la mise en place d’une borne de recharge au domicile du travailleur, un arrêté du 26 décembre 2022 publié au journal officiel vient clarifier trois situations distinctes :
Dernier sujet, les frais d’électricité pris en charge par l’employeur dans le cadre de la recharge du véhicule. Ceux-ci bénéficieront d’un abattement systématique de 50 %, ainsi que d’un montant plafonné à 1 800 € par an.
Le Programme Advenir, piloté par l’Avere-France, est depuis 2016 un acteur important de la mobilité électrique. Le dispositif a permis, grâce à un nombre important d’aides financières, l’installation de nombreux points de charges en France depuis son lancement.
En 2023 les conditions d’obtentions d’aides pour les entreprises sont plus compliquées que les années précédentes. En effet, si vous souhaitez installer des bornes de charges sur le parking de votre société ou chez vos collaborateurs, les subventions Advenir ne sont plus disponibles si l’accès est réservé à vos employés.
Les subventions encore disponibles pour les entreprises privées sont donc les aides destinées à l’installation de borne de recharge sur les parkings de sociétés dans le cas où ces bornes sont accessibles au public.
Sous réserve d’acceptation de votre dossier par le programme Advenir, si vous êtes dans l’optique d’installer des bornes disponibles au grand public, vous pouvez obtenir jusqu’à 30 % de prime sur le montant HT des frais d’installation, dans la limite de 2 700 € HT par point de charge.
Retrouvez plus d’information grâce au simulateur disponible sur le site du programme : https://advenir.mobi/je-definis-mon-projet/
La Loi d’orientation des mobilités, souvent abrégée « LOM », encadre législativement depuis 2019 la politique de mobilité en France. L’objectif de la LOM est de rendre les transports du quotidien plus facile, moins couteux et plus propres.
Pour les entreprises, la LOM incite l’acquisition de véhicule à faibles émissions. En fonction des tailles de parc et des entreprises, les quotas de véhicules peu polluants évoluent. Chaque année, les objectifs sont revus à la hausse.
Toutes les entreprises ne sont pas concernées par la LOM, pour l’être il faut que les deux critères suivants soient atteints :
Pour les entreprises concernées, la LOM incite, dans le cadre des renouvellements de flotte, l’acquisition ou la location de véhicule à faible émission dans les proportions minimales suivantes :
à partir du 1er janvier 2022 | à partir du 1er janvier 2024 | à partir du 1er janvier 2027 | à partir du 1er janvier 2030 |
10 % | 20 % | 35 % | 50 % |
Le barème kilométrique est plus avantageux pour les véhicules électriques. En effet, après calcul des IK suivant le barème habituel des indemnités kilométriques, les véhicules électriques bénéficient d’une majoration de 20 % du montant total.
N’hésitez pas à en savoir plus avec notre page dédiée au barème kilométrique
Comme évoqué tout au long de notre page, l’électrification de la mobilité professionnelle est un enjeu national, qui bénéficie de nombreuses aides et incitations fiscales. Reprenons ensemble les principaux points à retenir concernant les véhicules 100 % électriques et leur fiscalité en 2023 :